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Revue de ‘The 7 habits of highly effective people’ et ‘La cinquième discipline’
J’aimerais vous présenter deux livres que j’ai lus dernièrement, et quoiqu’ils ne soient pas directement reliés au logiciel, ils possèdent certainement une excellente valeur ajoutée dans le domaine des relations sociales, et de la compréhension des systèmes.
Pourquoi on se satisfait de la première réponse venue?
Il y a de cela quelques mois, je naviguais sur un petit site Flash qui se vantait de pouvoir deviner mes pensées. Assoiffé de mystères à élucider, me voilà qui pense à un nombre, suis les instructions et surprise! Le symbole associé au nombre auquel j’ai pensé est affiché, auréolé d’étoiles.
L’importance d’une bonne vision
Il est impressionnant de voir à quel point la vision logistique d’un projet peut influencer l’efficacité du développement et la motivation d’une équipe. Malgré qu’on tente souvent de minimiser l’information concernant les besoins d’affaire concrets dans une analyse pré-digérée ( surtout dans une grande entreprise ), l’équipe, ayant les deux mains dans La réalisation d’une solution se trouve souvent devant des dilemmes non pas d’implémentation, mais de logique. Certaines demandes peuvent sembler ne faire aucun sens, ou même être issues de mauvaises décisions. Dans d’autre cas, certaines demandes sont contradictoires, et le développeur a le choix entre affronter les preneurs de décision, ou concocter une solution satisfaisant tout le monde, selon son propre avis. Le développeur faisant face à ces problèmes construit une certaine frustration, mêlée à un sentiment d’impuissance. Deux comportements font surface; une colère minant le moral général de l’équipe, ou un abandon: “Bof, tant que j’ai mon chèque de paye…”.
Les équipes pop-corn
Suite à un dîner avec deux de mes collègues (soit un analyste et un architecte) touchant l’implantation de processus et méthodologies concrètes dans notre milieu de travail, un sujet intéressant s’est infiltré: dans une entreprise de taille moyenne, les équipes devraient-elles rester groupées, au point d’être considérée comme des ressources indiscociables? Tom Demarco, dans l’excellent livre “Peopleware” ( il est illégal de ne pas avoir lu ce livre je crois ) parle beaucoup du “Team Jell”, c’est à dire le gain immense de productivité du à une cohésion forte entre les membres d’une même équipe. En pratique, ces gains sont assez difficile à évaluer et à défendre. Les équipes pop-corn n’ont aucun ouvrage dédié, à ma connaissance, vantant les mérites incontestables sur le ROI d’une synergie d’équipe statique comme le font tant de livres sur les processus agiles, l’utilisation d’UML ou des procédures strictes de QA. Pourtant, les effets néfastes de telles méthodes d’attribution des tâches – traits d’entreprises ayant vécu avec des ressources très limitées pour un grand nombre de petits projets? – sont concrets. On pourrait à priori comparer les coûts reliés aux équipes pop-corn à une version miniature des coûts de perte/embauche d’employés. Les équipes sont après tout des mini-structures très semblables à leur conteneur.